Pleure mon coeur 3 (suite)

Publié le par Billy Rubin

« Tous les contes populaires font rencontrer au jeune héros un vieillard ou une vieille femme qui le renseignera sur son destin d’une façon ou d’une autre. Ce peut être l’image d’un  « guru » ou d’un(e) initiateur(rice) secret pour qui il est important de diriger un jeune homme plein d’ardeur vers un but qu’il est un des seuls à connaître. A partir de ce moment Perceval a gravi quelques échelons : il passe du domaine de l’inconscient au domaine du subconscient. Et il le prouve au château de Blanchefleur. »

 

Jean Markale : Le Graal

 

Le lendemain matin, je me suis levé de bonne heure, ce qui pour moi était un véritable exploit vu que rien ne m’y obligeait, si ce n’était la quête de Grognaf à laquelle je me devais d’adhérer comme le morpion sur les roubignoles.
Je me sentais vraiment bien dans ma vieille peau de cinquantenaire, pas ridée du tout. Ce jeudi marquait l’équinoxe de printemps et Grognaf était dans sa cuisine, il commençait à péter la gueule à une demi-douzaine d’œufs qui ne lui avait rien fait pour le moment.
- Calmos gros, j’ai dit, le cholestérol ne passera pas par moi !
- Tu ne vas pas reculer lâchement devant une séance d’avortement avicole ! Une petite omelette n’a jamais cassé que des œufs. Il faut nourrir la bête de bon matin car :   “ Un estomac bien plein le matin réjouit toujours le pèlerin ”.
Je me suis laissé faire par le gros et j’ai attaqué son omelette forestière.
- Tu vois, dit Grognaf en torchant son assiette avec du pain de campagne aussi bon que lui, ce n’était jamais que des œufs, des champignons du Jura en bocal, du lard et du fromage. Faut peu pour faire un monde !
- Et d’où viennent ces bolets mon Gnafron ?
- Ben... je les avais gardés pour une grande occase mec. C’est un vieux bocal qu’a au moins trois ans, ta mère me l’avait donné quand on est allé pour ton père, tu sais bien ?
J’ai versé trois larmes dans mon assiette, le gros m’avait accompagné pour l’incinération de mon père. Trois ans déjà, il me manquait souvent mon Papou. Le gros avait eu raison de me faire manger les derniers champignons qu’il avait sans doute ramassés avant de se faire manger par le crabe. J’ai toujours eu peur de ne pas assez penser à tous ces gens que j’aime et qui disparaissent. Le gros me regardait comme un cocker sauf que ses oreilles ne pendaient pas. Je lui ai pris la main qui traînait sur la table.
- T’es un gros con mais moi aussi et je t’aime bien, que je lui ai dit.
Il m’a regardé en souriant et, en larguant ma main, il a proféré :
- On ne va pas retourner au pieu maintenant mon mignon ?
Ma main gauche a manqué la tronche du gros, hilare, content de lui.
- Au fait mon Gnafrounet adoré, c’est comment tes amours en ce moment ?
- Je suis sur deux coups, le moteur de la Grognafmobile, un coup de  maître et Flo, une maîtresse femme, une déesse, une... bon tu vois.
Je voyais, je n’avais jamais entendu Grognaf qualifier une personne du sexe féminin de plus d’un mot. En général c’était : ouais- ah- beuh- bof ou ben ! J’asticotais le gros un tantinet.
- Tu me la présentes quand ta Flo ou plutôt, quand est ce que tu me remets à flots ?
- C’n’est pas ce que tu crois dit le gros en rosissant.
- Moi mon pote, je ne crois que ce que je vois, flo ce qui flo !
Grognaf se mit debout, rouge comme un prépuce de premier communiant, il exultait et s’étouffait d’indignation en même temps. Vieux salopard, il était content de m’apprendre une chose et s’en défendait par un vieux restant de principe que j’allais tôt fait d’extirper.
- Alors, ça y est, tu as trempé ton biscuit gros sagouin ? J’espère que tu la mérites, la pauvre ! Moi qui croyais que tu finirais moine ou pédé, enfin c’est pareil. Bon Dieu ! Ça s’arrose à mort ce truc, c’est un coup à rester à boire pendant deux jours !
- Ne commence pas, il n’y a pas que du vin sur la planche ! Nous reparlerons de tout cela demain soir, Elle viendra pour un ou deux jours et tu verras ! En attendant qu’est-ce que tu vas faire, tu as déjà prévu ta journée ?
- J’ai l’intention de me faire une ou deux mairies du secteur afin de commencer à te trouver du carburant. En gros, je vais me lancer dans la prospection pommeau-carburante, je vais te forer un puits de lambig.
Grognaf me tendit un trousseau de clefs et me dit :
- C’est tes clefs, ça ouvre partout ici, je ne serai peut-être pas là lorsque tu rentreras. J’ai des trucs importants à faire, je t’en parlerai plus tard. Il y a à manger, à boire, tu peux ramener du pain et des roses. C’est tout ce qui manque ici pour l’instant.
Grognaf est parti, et moi, je peux partir à la recherche du lambig perdu. J’avais dans la voiture la 6eme Symphonie en La mineur de Gustav MALHER, Orchestre Symphonique de Chicago dirigé par Claudio ABBADO. Ça m’a bien collé la pêche !
J’ai garé la Fiorino devant la mairie de Bannaden. Je me suis dit que j’allais certainement avoir à faire à un vieux mec sortit tout droit de l’univers de Courteline, avec la blouse grise et les manches à élastiques. Tout faux ! Le secrétaire de mairie était une secrétaire, la trentaine plutôt avenante, plus proche de Thomas Lanier Williams (dit Tennessee) que de Georges Moinaux (dit Courteline). Enfin, plus “chatte sur un toit brûlant  ” que “rond de cuir ”. Elle était assise derrière un bureau en noyer qui jurait un maximum avec l’ordinateur ultramoderne qui trônait dessus. Je l’ai saluée et dans une seule inspiration lui ai présenté ma requête. J’ai prétexté une thèse balaise d’ethno alcoologie ayant pour sujet  d’étude “la dimension religieuse intrinsèque de la recherche sur les usages, la fabrication artisanale et la consommation des spiritueux indigènes en Basse-Bretagne et de sa répercussion sur le psychisme des autochtones ” afin de lui extorquer des adresses de personnes de sexe féminin ayant encore l’usage du droit de bouilleur de cru.
- Vous voulez des adresses de bouilleuses de cru, si je comprends bien. C’est pour  vérifier si elles sont crues ou cuites, si elles bouillent toujours. Un truc comme ça ne doit pas pouvoir s’inventer.
Je ne savais pas si elle se foutait de moi ou si elle était d’une jovialité à toute épreuve. J’ai sorti mon sourire d’idiot numéro trois et j’ai plongé sans tuba afin de toucher le fond au plus vite. Un suicide diluvien en perspective se préparait dans mon esprit.
- Le sujet peut vous paraître rébarbatif ou amusant mais c’est un travail tout ce qu’il y a de plus sérieux dont les retombées seront utilisées dans des domaines aussi variés que la psychiatrie, l’ethnopsychiatrie, la physique des particules et la pharmacopsychologie...
- Vous oubliez aussi la malacologie, la synesthésie, l’analyse factorielle des douves de tonneaux et l’âge du capitaine qui, comme chacun le sait, avait un frère dont le père était une grosse bonne femme qui tenait les douches, son père et sa mère étaient les deux sœurs, qui étaient cousins avec Tas-De-Sable qui lui, avait connu la bécane à Jules, le même d’ailleurs, qui avait perdu une dent au Pôle Nord !
- Vous ne semblez pas me prendre au sérieux, je peux savoir pourquoi ?
- Parce que vos arguments spécieux ne tiennent pas la route un seul instant. Même le dernier des étudiants de l’Université de Bretagne Occidentale, en licence de foutaises eschatologiques avancées ou autres billevesées, saurait, avant de commencer une enquête de ce type, si ça existe, et surtout que ce genre de renseignement s’obtient aux indirectes mais pas dans une mairie. Vous voulez acheter du lambig et du chouchen à de pauvres veuves qui en ont plein leur cellier, des mamies avec des  sabots bourrés de paille et des coiffes bigoudènes façon Bécassine. Vous ne manquez pas d’air !
- Si je vous donne les raisons réelles qui me poussent à vous demander ces renseignements, vous allez me  croire encore plus menteur ou givré. Je suis désolé, je vous laisse travailler et je m’excuse de vous avoir importuné...
- Attendez un instant dit la dame de la mairie, vous ne m’avez même pas dit votre nom.
- Laissez tomber, ce qui vous semble une impolitesse, c’est juste pour m’éviter d’avoir l’air encore plus ridicule à vos yeux.
La secrétaire se leva et me prenant la main en souriant déclara :
- Perceval, que faites-vous ici ? Qui vous amena sur cette montagne d’où vous ne pouvez être tiré que par aventure et où vous mourrez de faim et d’ennui ? Perceval, sais-tu d’où je viens ?·
- Qui vous a appris mon nom ? Fit Perceval, · ai-je répondu, souriant et soulagé en percevant une issue.
- Je le sais bien, et vous connais mieux que vous ne pensez.·
Vous connaissez les romans arthuriens ou je me trompe ?
- Je ne saurais malheureusement en dire beaucoup plus, j’ai juste appris ce petit passage ayant été averti, par un ami commun, que vous viendriez immanquablement me voir cher monsieur Perceval Fontaine.
- Vous connaissez Grogn... euh ! Noël Pichon ?
- Je connais Grognaf mon cher Déluge, je m’appelle Floripar  Pelléhen, Flo pour les amis. Il ne vous a pas parlé de moi ?
- À peine, c’est un cachottier. Je crois que l’on se voit demain soir belle dame.
- Absolument mais il faut que je vous parle d’une personne que vous devez aller voir sans faute pour votre recherche de “carburant ” ou pour votre thèse fabuleuse au choix mon preux chevalier de mes deux choses.
- Ne vous moquez pas de moi, je ne savais absolument pas comment vous faire part de ma recherche, ça semble tellement absurde. Grognaf aurait du me dire que vous seriez en mesure de m’aider.
- Ce gougnafier, qui se dit, soit dit en passant, votre ami, m’a affirmé en se marrant que vous étiez capable d’affronter n’importe quelle situation même la plus désespérée. En fait, il n’avait pas tort, je trouve que vous ne vous en tirez pas trop mal. Pour vous aider, je vais vous donner les coordonnées d’une personne admirable qui va pouvoir vous rendre service. C’est une femme qui habite la Ferme de l’Arbre Sec au lieu dit Maenbrân. Elle s’appelle Rhiannon Brunissen, son mari est décédé il y a une dizaine d’années. Elle connaît bien le secteur et les gens qui y travaillent. Son lambig est un des meilleurs du coin, peut-être même du monde. Il est indispensable, pour votre recherche, de la rencontrer, vous m’en reparlerez demain soir.
Flo m’a noté les indications nécessaires pour me rendre à Maenbrân et j’ai enfourché mon destrier d’origine italienne, blanc avec quelques taches de rouille. Après avoir quitté la départementale qui rejoint Scaër, j’ai enquillé quelques chemins creux magnifiques comme on n’en trouve plus qu’en Finistère Sud.  C’étaient de véritables tunnels percés dans les châtaigniers et les chênes verts, bordés de buttes de terre, rempart antiques, façonnés par les humains contre le vent, abris inextricables pour un tas d’oiseaux, d’insectes et autres animaux. J’ai garé la voiture près d’une très ancienne croix celtique qui gisait au pied de sa colonne de granit et je me suis avancé dans le chemin qui conduisait à la ferme. Aux détours du chemin creux, un verger clos de pierre descendait jusqu’à la ferme. Au milieu du verger, un tertre, recouvert de fleurs blanches de différentes variétés, dominait l’ensemble de cette petite vallée et protégeait le penty des regards indiscrets. Le verger en fleurs devait apparemment accueillir toutes les variétés de pommiers que l’on puisse trouver en Bretagne, un vrai conservatoire de la pomme à cidre.
Il fallait traverser le verger pour accéder à la maison. J’ai entrouvert la barrière de bois, pénétré dans ce paradis et refermé derrière moi. Je me suis immobilisé car sur la couronne de pommiers qui entourait le tertre, toute une tribu d’oiseaux les plus divers était juchée sur les plus hautes branches et leur chant composait une polyphonie des plus singulière. Je n’avais jamais entendu de chant aussi profond, délicatement pour ne pas les effaroucher, je me suis assis dans l’herbe devant le tertre et j’ai écouté attentivement en essayant de repérer qui chantait quoi. C’était réellement impossible. Dès que je pensais avoir surpris du regard un des oiseaux, ce dernier cessait son chant et semblait me regarder. J’ai reconnu parmi eux des loriots, troglodytes, fauvettes à tête noire, un bouvreuil, des pinsons, un gorge bleu, un couple de pies, des étourneaux, quelques bergeronnettes, des mésanges, un roitelet huppé et d’autres dont je ne connaissais pas le nom. Ils semblaient non seulement se respecter mais singulièrement être en répétition dans une cathédrale de verdure. J’ai aussi imaginé que le chef de cet orchestre céleste était un grand corbeau perché au sommet d’un immense châtaignier en bordure du verger et qui donnait la mesure, de temps à autre à coups de battements d’ailes. J’ai cessé de tenter de surprendre les exécutants et je me suis laissé aller dans l’herbe, étendu, les yeux fermés. Un sentiment étrange m’a envahi et un grand ravissement m’a saisi. Tous les oiseaux chantaient mais chacun un chant différent et s’accordant ensemble en une merveilleuse harmonie. Je me réjouis de leur joie, j’écoutais jusqu’au bout leur concert ;  je n’avais jamais entendu auparavant de si belle musique.
Je me surpris à ne plus savoir si je rêvais ou si la situation était réelle, j’avais envie de me fondre dans cette plénitude et j’ai commencé à verser des larmes de joie. Le chant c’est soudain arrêté et j’ai entendu des pas sur les dalles de pierre qui garnissaient le chemin conduisant au penty.
Une femme blonde est arrivée à quelques pas de moi. Il était impossible de lui donner un âge précis, à peine la soixantaine ou peut-être plus. Elle était vêtue d’un élégant corsage de soie et d’une jupe blanche en coton. Ses longs cheveux fins et blonds étaient noués gracieusement d’un lien doré. Elle avait un beau visage plaisant et tenait à la main des fleurs blanches qu’elle venait sans doute de couper de l’autre côté du tertre. C’était une belle image et ça sentait bon. J’ai pleuré un peu plus.
- Vous pleurez d’écouter le chant des oiseaux ? a-t-elle demandé.
- Je crois que j’ai fait plus que de les écouter, lui ai-je répondu, je les ai entendus et cela m’a profondément bouleversé. Je pleure souvent, de joie comme de peine, je suis désolé. Excusez-moi et aussi d’avoir pénétré chez vous sans m’annoncer mais la symphonie m’a détournée de mon projet qui était d’aller sonner à votre porte. Je ne sais pas depuis combien de temps je suis dans l’herbe, mon intention première était juste de traverser pour m’annoncer.
- Ne vous excusez pas, si vous n’aviez pas été attentif à l’accueil de mes compagnons, je ne vous aurais pas prêté attention et vous n’auriez pas pu sonner. Le chant des oiseaux est ma sonnette en quelque sorte et voir un homme pleurer est une chose de plus en plus rare. C’est aussi beau et précieux que le chant des oiseaux.
- Je me suis mis à bredouiller ce qui aurait dû être une présentation et elle se mit à rire d’une façon joyeuse lorsqu’elle a entendu mon nom. J’ai tendu la main dans sa direction et je suis resté figé pendant une seconde qui m’a semblé l’éternité. Elle a saisi ma main et j’ai su qu’elle savait qui j’étais. Je ne parle pas de mon identité sociale ni de la façade qui va avec mais de mon moi profond et de ses racines postérieures à la naissance, à ma naissance et toutes les autres.
- Je m’appelle Rhiannon dit-elle en gardant ma main encore un instant. Rhiannon Brunissen, c’est un très vieux nom et un très vieux prénom aussi, bien plus vieux que le vôtre, Perceval Fontaine, nos parents devaient avoir en commun le même amour pour les choses anciennes.
- Je me souviens d’avoir entendu ces noms dans des vieilles légendes celtiques mais  Perceval est certainement plus récent, mes parents étaient passionnés par les romans arthuriens.
- Les romans de La Table Ronde ont pour origine les mêmes mythes que ceux qui  évoquent mon nom et mon prénom, ils ont été modifiés par ces lettrés chrétiens du Moyen-Âge qui s’étaient arrogé le savoir des païens après les avoir exterminés où convertis de force. Avant cela, la tradition se transmettait oralement par les bardes, de génération en génération. Les bardes étaient une composante essentielle de la société celte et les mythes, leurs chants et épopées sont d’une richesse incroyable qui servira de fondement à la littérature européenne du moyen-âge. Je pense qu’avec un prénom tel que le vôtre,  vous vous êtes intéressé à tout cela.
- J’ai appris à lire dans les contes et les légendes éditées pour les enfants et j’aimais beaucoup Merlin l’enchanteur mais depuis une dizaine d’années j’essaie de m’intéresser plus sérieusement à la mythologie celtique et surtout aux poèmes des bardes gallois après avoir lu un court texte d’André Breton qui préfaçait une traduction de poèmes des grands Bardes Gallois par Jean Markale. Ce texte s’intitulait : “ Braise Au Trépied De Keridwen ”.·  J’ai réussi à trouver le livre chez un bouquiniste et j’ai essayé d’apprendre des poèmes de Taliésin, j’aime beaucoup “conjuration Hostile ”, j’en connais encore des passages entiers. Ça commence ainsi :
“ Voici le barde qui n’a pas encore chanté.
Mais il chantera bientôt,
et à la fin de son chant
il connaîtra la science des étoiles.
 
Les hommes généreux rejettent mes chants,
il n’en est pas un pour écouter
les paroles de Taliésin. ”
 
Comme elle était silencieuse et semblait attendre la suite, j’ai continué.
- Il y a des passages qui semblent être écrits par des poètes contemporains, je comprends pourquoi André Breton s’était reconnu dans ces bardes gallois et dans leur langue dont il dit qu’elle est “de l’âme pour l’âme... de la pensée accrochant la pensée et tirant ”. Ce qui me fait penser à un autre passage du même “conjuration Hostile ”.
“ Cette paix que tu m’apportes
dans les profondeurs de tes louanges,
n’est-elle pas plutôt une conjuration hostile ?
 
Quelle est donc cette pratique ?
votre langue récite
tant et tant de chants nationaux
que vous ne pouvez même plus dire la prière ?
de bénédiction sur la liqueur de clarté
qui est le thème de toute rapsodie. ”
- Pourquoi ne pas rentrer dans la maison et continuer cette intéressante conversation devant une bolée de cidre ? S’est enquis Rhiannon.
- Si le cidre vient de ce verger, je veux bien ai-je répondu bêtement.
Vous pouvez écouter John SURMAN, PRIVATE CITY chez ECM, mon préféré : tout l’album.


· Les Grands Bardes Gallois. Jean MARKALE, précédé de Braise Au Trépied De Keridwen  par André BRETON. Éditions FALAIZE -1956

Publié dans Nouvelles

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