Pleure mon coeur 5 (suite)

Publié le par Billy Rubin

« - Exactement comme pour les pierres, les prédicateurs chrétiens eurent de constants efforts à faire pour éliminer ce culte des arbres. Ils abattaient infatigablement les arbres à qui s’adressait un culte païen, comme ils l’ont fait chez les germains et les Lituaniens. Paulin rapporte que les païens prirent calmement la destruction de leurs temples, mais protestèrent énergiquement quand Saint Martin voulut abattre un pin sacré ; or ceci se passait à la fin du V e siècle. »
Jan de Vries : la religion des celtes ; Payot édition
 
Nion désigne le FRENE. Le mois s’étend du 18 février au 17 mars. Il était dédié à Poséidon, primitivement manieur de la foudre, comme Zeus, et patron des chevaux. Il devint patron des navigateurs quand les Achéens durent prendre la mer, chassés par l’invasion des Doriens, et qu’ils furent devenus les “peuples de la Mer ” reprenant à leur compte le nom des premiers Helladiens, les “Pélasges ”, dont ils avaient eux-mêmes envahi le territoire quelques centaines d’années auparavant.
C’est peut-être en ce  mois qu’Héraclès triomphe des oiseaux du lac Stymphale, volant en troupes immenses au-dessus des marais.
Dans le zodiaque actuel, le mois couvre la majeure partie du signe des Poissons. On attribue aux individus de ce signe une plasticité par rapport à leur environnement. Ils sont facilement disponibles et se mettent aisément à l’unisson. La tribu hébraïque de Zébulon (“parmi les bateaux ”) évoquerait ce mois des eaux. La pierre précieuse attribuée au mois du Frêne sur le pectoral du grand prêtre hébreu était le béryl dont le nom signifie “joyau de la mer ”.
Taliésin faisait dire au dieu en ce mois :
“ J’ai été une vaste étendue d’eau ”.
Depuis le début du mois du Bouleau, il s’est passé trois mois. Les étrusques ne les comptaient pas comme faisant partie de l’année sacrée car la nuit y occupait trop de place. Ils faisaient commencer l’année au mois suivant, ce qui correspond à la fête chrétienne de l’Annonciation.
DUIR désigne le Chêne, l’arbre de Zeus, de Thor, d’El, d’Allah... Le mois s’étend du 1o juin au 7 juillet.
Le chêne symbolise l’endurance, la solidité, comme les animaux à carapaces (scarabées, tortues, crustacés) ce qui explique que cest le Cancer qui correspond actuellement au mois du Chêne et que la plaie d’Egypte correspondante est vraisemblablement celle des scarabées. On trouve un crabe jouant un rôle épisodique dans les travaux d’Héraclès  c’est celui qui mord le héros tandis qu5il vainc l’Hydre de Lerne, monstre aquatique comme il sied à un signe d’eau.
Situé exactement au milieu de l’année, comme le Vénérable au centre de l’Orient d’une Loge, il est le septième mois.
Zeus étant devenu le roi des dieux, le droit de manier la foudre lui fut réservé, Si bien que Poséidon, le dieu du Frêne, qui jusque-là l’avait aussi maniée, dut se contenter d’un trident. Au roi des dieux correspondait la tribu israélite d’Asher (“des délicatesses royales sont sur son assiette ”).
Mais, jusqu’à l’arrivée des Achéens, le métier de roi sacré ne fut pas enviable tous les jours  le 24 juin il était castré, aveuglé au moyen d’un pal de gui, dépecé ou brûlé vif et mangé. Pour souligner que l’événement avait lieu le septième mois, ce pique-nique sacré était suivi d’une vacance de sept jours. Commençait alors, avec le 1er juillet actuel, la seconde partie de l’année, celle du roi du Houx, correspondant vraisemblablement au temps symbolique “de midi a minuit ” des travaux de Loges. L’Eglise chrétienne continue à évoquer cette préhistoire en célébrant le  1er juillet la “fête du Précieux Sang ”. Lorsque j’étais enfant, il était d’usage de vouer certains jeunes garçons au Sacré Cœur : ils portaient alors un cordon de moire rouge et participaient ainsi décorés aux processions qui se déroulaient pendant ce “mois du Sacré Cœur ”.
Taliésin disait du dieu que l’on brûlait et dont on allait dévorer le corps :
“Il met le feu à la tête avec de la fumée ”.
L’Eglise a déplacé ce sacrifice eucharistique (concile de Nicée, 325) et l’a associé à la pâque juive. Du même coup tout l’appareil des tabous du mois précédent s’est trouvé lui aussi décalé et est devenu le Carême. La vacance de sept jours est encore représentée chez les Chrétiens par la semaine pascale et chez les Juifs la tête durait sept jours. “ Faire ses pâques ”, c’est-à-dire dévorer la victime sacrée, est toujours une obligation pour un Chrétien. Les FRANCS-MAÇONS observent le même rituel, édulcoré à leur façon  leurs seules agapes d’obligation dans l’année se situent lors de leur fête solsticiale, donc en juin. Ils respectent la date originelle.
Entre - 40000 et - 25000, les hommes sacrifièrent un animal, souvent un ourson, parce que l’ours, dans les pays sans singes, est l’animal qui se rapproche le plus de l’homme il est intelligent et se tient  sur ses pattes de derrière lorsqu’il est attaqué. L’ourson avait été volé à sa mère quelques mois auparavant et élevé dans le village. Il ne songeait donc pas à se défendre lorsque hommes et femmes, un beau jour, se précipitaient sur lui et le dévoraient vivant. Ses forces de vie étaient censées passer en eux jusqu’au prochain sacrifice. Puis, vers - 25000, semblent apparaître les “rites caducéens ”  (Jacques Walter, Psychanalyse des rites- Denoél éditeur). On se rappelle que la Grande Déesse est souvent représentée entre deux animaux symbolisant son pouvoir sur toute la création. Lors des rites solsticiaux, les deux animaux sont alors figurés par deux hommes qui s’accouplent publiquement à une prêtresse ; après quoi on les enterre vivants tous les trois. De   25000 à - 5000, après le viol de la prêtresse les deux hommes s’affrontent, par exemple en des jeux de force tels que le jeu de la corde sur laquelle tirent leurs deux équipes. Le vainqueur est proclamé le roi de la fête et il tue son adversaire, lui-même restant en vie. De - 4000 à - 2000 il semble que le roi soit volontaire pour se laisser dépecer et dévorer vivant et cru. Tels auraient été les cas des Zeus annuels en Crête, des Héraclès à Argos, des Thésée à Athènes. Puis on les fit cuire. Enfin ils prirent goût au pouvoir et acquirent les moyens de le conserver et de l’exercer vraiment toute l’année durant et non plus seulement pendant un jour. Lorsque arrivait le temps du sacrifice, ils disparaissaient pendant la semaine cruciale. On leur choisissait alors un substitut, fils ou prisonnier, qui jouait le rôle du roi pendant cette semaine et que l’on tuait le septième jour, après quoi le roi véritable réapparaissait, comme rajeuni par cet échange d’une vie. C’est à l’origine de l’histoire du Minotaure de Crête à la place duquel étaient sacrifiées de jeunes victimes athéniennes. Dans le sud de l’Égypte, en Nubie, le souverain de Méroé n’était sacrifié qu’au bout de trente ans. Le roi des Mossi, le Mogho-Nuba, fêtait un jubilé au bout de trente ans également, mais il avait acquis le privilège de rester en vie et l’on célébrait seulement des fêtes évoquant son rajeunissement. Dans la plupart des cas ce rajeunissement des rois sacrés était symbolisé par un nouveau mariage avec une reine plus jeune que la précédente. Chez les Hébreux, Moïse et Aaron avaient été, eux aussi, des rois sacrés avec tout ce que cela comportait comme funestes échéances. Moïse, ou plutôt l’un des “moïse ”, tua Aaron, son taniste ou jumeau, ou prédécesseur, puis se fit tuer à son tour vraisemblablement par Josué, son successeur désigné. Les deux meurtres eurent lieu sur des montagnes comme le désiraient les traditions. C’est également pour respecter la même tradition que les feux de la Saint Jean se font encore de préférence sur des sommets de collines. Saint Jean-Baptiste, dans la mythologie chrétienne, remplit le rôle de taniste de Jésus (il y là un doublet avec Thomas qui, plusieurs pages plus loin, après la disparition de Jean, reprend le rôle de jumeau). Mais désormais les tanistes ne se tuent plus. Ils rendent témoignage l’un de l’autre. On aura remarqué que la parenté entre les deux “jumeaux ”est une parenté solaire  ils ne sont jumeaux qu’à la manière des deux solstices  de l’année, six mois séparent  les naissances du Baptiste et du Christ. La fête de la Nativité de saint Jean-Baptiste n’est pas la seule que L’Eglise chrétienne ait placée à cette époque de l’année Est-ce en effet un hasard Si la tête des saints Pierre et Paul tombe le 29 juin, vraiment fort près de l’anniversaire sacrificiel rituel ? On sait que Pierre et Paul furent adversaires ; Paul peut avoir représenté dès lors, dans la nouvelle mythologie, une sorte de taniste de Pierre. Pierre dut être exécuté à Jérusalem, malgré le chapitre romancé des Actes des Apôtres qui le fait échapper miraculeusement a son sort mais qui se garde bien de donner désormais des détails sur sa vie après sa bizarre délivrance par un ange. C’est pour qu’il pût apparaître comme le taniste de Paul, taniste a la nouvelle mode, c’est-à-dire ami plus qu’adversaire, que L’Eglise l’a fait arriver à Rome on ne sait ni quand ni pourquoi, et se réconcilier avec son rival
Dans certaines mythologies les deux jumeaux ou rivaux fusionnent en un seul être auquel demeurent des traces de cette double origine : tel est le cas des dieux hindous à quatre bras, du dieu Mardouk qui avait quatre yeux et quatre oreilles, de Janus aux deux visages et de Proserpine qui avait également deux visages lorsqu’elle se rendait dans les Enfers rejoindre annuellement son mari. Ces deux jumeaux ou ces deux personnalités en une seule figurent l’étoile du matin et l’étoile du soir, c’est-à-dire la même planète Grande Déesse Vénus sous ses deux aspects de vie le matin et de mort le soir. Ce qui explique pourquoi tant de mythes, puis de romans d’amour sont aussi des mythes, ou des romans, de mort.
Je pense que le meurtre cannibale est à l’origine du rite des deux boissons que doit avaler le candidat à l’initiation en Franc-Maçonnerie. Selon les obédiences, les deux boissons, une amère et une douce, sont bues dans un ordre différent et à un des moments différents de la cérémonie d’initiation. Dans le rituel français pratiqué au Grand Orient, elles sont bues en fin d’initiation, après les trois voyages et juste avant que le bandeau ne soit retiré des yeux du néophyte. La boisson amère est bue avant la boisson douce. Dans le rituel écossais pratiqué a la Grande Loge l’initié doit boire en trois gorgées une boisson douce 4ui devient progressivement amère, puis on lui accorde une nouvelle boisson douce. Dans le rituel de Memphis-Misraim c’est la boisson douce qui est bue la première et avant toute autre épreuve, la boisson amère est bue en fin d initiation. Ce rituel spécifie que la boisson douce est une infusion froide d’aubépine et qu’elle joue le rôle de philtre d’oubli de ce qui a été la vie antérieure du profane. La boisson amère est une infusion de gentiane “destinée à dépersonnaliser ”, c’est-à-dire qu’il y a là un doublet fautif avec la boisson d’oubli précédente. On peut remarquer que, dans les Évangiles, c’est le vin des noces de Cana qui semble jouer le rôle de boisson douce ou agréable et qu’il est bu tout au début de la vie publique du Christ, c’est-à-dire au début du scénario initiatique. Dans la mythologie grecque il s’agit de l’ambroisie servie a la table des dieux ou encore de la boisson servie aux compagnons d’Ulysse par les Lotophages et destinée à leur faire perdre le souvenir de leur vie passée. Dans le rituel cannibale la boisson agréable était donc une boisson enivrante destinée a ôter toute raison aux acteurs du drame, aussi bien a la victime qui se trouvait ainsi sans défense (d’autant qu’elle n’avait pas le droit de porter de métal, c’est-à-dire d’armes, dans un enclos sacré) qu’aux autres protagonistes rendus incapables de comprendre l’horreur de leur acte.
Le rôle primitif de la boisson amère est un peu plus difficile a trouver. On la repère dans les Évangiles sous deux aspects l’aspect moral du calice d’amertume apparaissant au Christ au Jardin des Oliviers et qu’il supplie son père d’ôter de sa vue, puis l’aspect physique de l’éponge pleine de vinaigre à laquelle Jésus s’abreuve sur la croix avant de mourir. On la repère dans les anciens rites d’initiation aux mystères d’Éleusis les postulants à l’initiation devaient commencer par prendre une purge. Celle-ci était alors destinée à leur assurer une pureté morale a l’image de la pureté physique qu’elle déterminait dans leurs tubes digestifs. Mais c’est là encore une vision morale des choses et chaque fois que je rencontre une explication morale d’un rite, je soupçonne qu’elle remplace une explication physique originelle depuis longtemps oubliée. On peut déjà remarquer que le moment ou la boisson amère doit être avalée n’est plus le même chez les Évangélistes que chez les initiés d’Éleusis. On peut raisonnablement penser que l’initiation aux mystères d’Éleusis nous restitue, plus fidèlement que les Évangiles les rites antiques. Dès lors on peut admettre que c’est la boisson amère qui devait en effet être bue la première, avant toute épreuve, et qu’elle était chargée de vider les intestins. Elle sera remplacée dans plusieurs religions par des obligations de jeûnes plus ou moins prolongés à certaines époques. La raison de cette toilette intérieure devient facile a comprendre Si l’on se représente le spectacle dégoûtant que devait être le dépeçage de la victime palpitante. Quelques expériences particulièrement nauséabondes ont dû inspirer l’obligation de la purge.
Les crustacés changent de carapace périodiquement ; les scarabées sont le résultat de mues successives. Voilà qui explique pourquoi de tels animaux furent choisis pour symboliser la période de l’année où il était imposé au roi de rajeunir. On prétend d’ailleurs que le signe du Cancer favorise, chez ses natifs, les sentiments d’attachement à la mère et à l’enfance.
Comme le chêne était censé attirer la foudre (on en avait fait l’arbre de Zeus puisque l’on tuait les Zeus au mois du Chêne) le premier jour du mois du Chêne est devenu la Pentecôte des Chrétiens, la fête des langues de feu. Une semaine et demie plus tard L’Eglise catholique célèbre la Fête-Dieu. En effet, ce qui s’est passé pour les Quatre-Temps se reproduit ici. Le sacrifice eucharistique ayant été déplacé du solstice de juin à Pâques, on n’en continua pas moins à observer l’ancienne fête, à la symbolique anthropophagique, dans certaines campagnes. L’Eglise décida donc d’instituer une fête du corps du Christ à l’ancienne date et fit promener l’hostie en procession a travers les rues des villes et les chemins des campagnes ce fut la Fête-Dieu qu’institua Urbain IV en I 264 en prenant le prétexte de commémorer le miracle de l’apparition du sang sur une hostie près d’Orvieto.
Entre la Pentecôte et le jeudi de la Fête-Dieu se place tout naturellement le dimanche de la Trinité. En effet, le sacrifice du roi solaire du Chêne se plaçait normalement au terme de quelques jours de festivités en l’honneur de la triple déesse lunaire.
Étant donné l’époque de la procession de la Fête-Dieu, il sembla naturel de garnir de fleurs son parcours. C’est ce que faisaient déjà les Grecs lors des Anthesphories, fêtes des fleurs en l’honneur de Proserpine et de Cérès, en plein milieu du printemps ; on y jonchait le sol de fleurs.
Le mois du Chêne est à cheval sur deux signes du zodiaque contemporain. Pourtant la lettre phénicienne DALETH lui correspond, avec le symbolisme de “porte solide ”.
TINNE désigne le Houx, le Chêne vert ou le Térébinthe selon les lieux. C’est le mois du triomphe meurtrier du roi du Chêne. Sa lettre, le TAU, aura, à partir des Phéniciens, la forme de la croix, instrument de supplice. La hache à deux tranchants (chacun d’eux évoquant une phase de la lune) est également le symbole du second roi sacré de l’année : l’arme a servi à dépecer le roi du Chêne et marque donc le triomphe de la Déesse-Lune sur le Soleil dans l’ordre des préséances puisque le roi du Chêne est sacrifié précisément la nuit du solstice au moment où le Soleil vient de connaître son instant d’apogée au plus haut du ciel. Les Chrétiens ont déplacé la date mythique de la mort du Christ qui aurait dû survenir un 24 juin. C’est que la date véritable du supplice du Jésus historique a dû réellement se situer avant la pâque. Mais le triomphe de la Déesse-Lune est tout de même commémoré par les Évangélistes : au moment de la mort du Christ se place une éclipse totale de Soleil.
La tribu d’Israël correspondante est celle de Siméon (“ le Frère Sanglant ”). Le dieu qui présidait à ce mois était Seth, meurtrier d’Osiris, en Égypte. Peut-être le travail d’Héraclès correspondant était-il la capture des juments de Diomède  elles étaient en effet cannibales et c’étaient des juments, non des chevaux or les rois sacrés étaient mis â mort sur les ordres des prêtresses. A moins qu’il ne s’agisse de la mise à mort du lion de Némée. La liste des travaux d’Héraclès, comme celle des plaies d’Egypte, a été faite par des poètes aux temps desquels avait été déjà oubliée la plus grande partie des raisons de telles mythologies : l’ordre saisonnier n’y est donc pas respecté et certains épisodes comportent des symbolismes qui se chevauchent. Les poètes ne sont pas responsables de ces mélanges car ils ont retranscrit ces histoires à des époques où les religions qui leur avaient donné naissance étaient devenues hérétiques. Par exemple, la période de l’histoire entourant la naissance du Christianisme, période pourtant récente, a été tellement travestie à partir de Constantin qu’il est devenu impossible à des écrivains modernes de bonne foi de pouvoir la raconter dans son exactitude.
Le mois du Houx s’étend du 8 juillet au 4 août. Il recouvre donc une partie du Cancer et une partie du Lion et correspondrait plutôt au Lion ambitieux, autoritaire, rayonnant.
Taliésin faisait dire au dieu
“ J’ai été un géant abattant une armée ”.
La mythologie grecque fait mourir Dryas (“le Chêne ”) sous les coups de Térée (nom commençant par T).
On a vu que la fête des Lamas (2 août), fête du Soleil ardent, a été maquillée dans L’Eglise chrétienne en fête de la Transfiguration.
COLL désigne le Noisetier dans nos climats et l’Amandier plus au sud. La verge d’Aaron était en amandier.
Le mois s’étend du 5 août au 1er septembre.
C’est celui de la sagesse concentrée, c’est-à-dire de la connaissance, de la clairvoyance. C’est le mois du dieu Hermès car Hermès conduisait les âmes des morts aux Enfers, or la divination se pratiquait en interrogeant les morts. Il correspond à la tribu d’Éphraïm (“ la Fertile ”). La baguette de noisetier servait à découvrir l’eau, les trésors, voire les coupables de meurtre.
Le 13 août se plaçait la tête de la déesse Vesta (autre nom de Diane Némésis) ; elle devint la tête de l’Assomption de la Vierge chez les Catholiques. Il se trouve que le mois du noisetier recouvre le signe du Lion et celui de la Vierge, ce qui prouve que le calendrier des arbres encadrait mieux les fêtes traditionnelles que le zodiaque actuel dans lequel le 15 août ne fait plus partie du signe de la Vierge.
Dans les litanies de la Très Sainte Vierge Marie on trouve  “ Sedes Sapientae, ora pro nobis” (“ Trône de Sagesse, priez pour nous ”). Cela indique que la tête de la Vierge avait originellement sa place dans le mois de la Sagesse, bien avant que l’on ait inventé une vierge Marie. Il en est résulté que les vertus de raison, de contrôle, de réserve ont été tout naturellement transférées au signe zodiacal de la Vierge. On observera incidemment que L’Eglise a conservé, parmi les phrases composant les litanies des saints, certaines formules traditionnelles. Il serait instructif de se livrer à des recherches systématiques pour découvrir quelle divinité antique se dissimule à la date de la tête de tel ou tel saint chrétien.
Taliésin faisait dire au dieu :
“J’ai été un saumon dans l’étang ”.
En effet, dans les mythes celtiques, le saumon se nourrit de noisettes. La lettre phénicienne correspondant au signe de la Vierge est le HE qui signifie “l’enclos, la grange ”. Elle symbolise la mise à l’abri derrière une clôture, l’engrangement et, par suite, l’ordre un peu ennuyeux. Le travail d’Héraclès correspondant à ce mois est la quête des pommes des Hespérides (Vespérides), c’est-à-dire des jardinières de l’ouest, du couchant. En effet, chez les Druides, le pommier devait patronner le 1cr jour du mois du noisetier et doit donc être considéré comme la source de sagesse par excellence.
MUIN désigne la Ronce, dans le nord, ou la Vigne, dans le sud.
C’est aussi le mois de Minerve, des Muses, de l’inspiration poétique Opposée au discours raisonnable. Il devint le mois de Dionysos et d’Osiris. C’est Dionysos, élevé par la nymphe Iaccha, qui devint le Bacchus des poètes grecs puis romains.
Le mois s’étend du 2 septembre au 29 septembre. Sa pierre est l’améthyste ou pierre de vin  sa tribu d’Israël est celle de Managé (“ La Négligence ”). Il commande à la joie, à la gaieté, voire à l’emportement furieux. Il inclut l’équinoxe d’Automne que L’Eglise chrétienne meublera de la Saint Matthieu (21 septembre) dont elle tentera de faire le premier des Évangélistes ; c’est, en tout cas, celui qui donne le plus de détails correspondants à ce que l’on attend de la vie romancée d’un roi solaire traditionnel.
Taliésin disait du dieu en ce mois
“ J’ai été une colline de poésie ”.
Cela ne convient évidemment pas du tout au signe terre à terre de la Vierge dans le zodiaque moderne, bien que, le 8 septembre, les Chrétiens célèbrent la Nativité de la Vierge Marie. Cela convient plutôt à la Balance, le signe du charme, de l’affectivité, dont la devise pourrait être “ j’aime donc je suis ” (François-Régis Bastide, Zodiaque, Presses Pocket) qui invente tant de petites histoires sans motif, pour le plaisir. Le décalage s’accentue ici terriblement entre le calendrier des arbres et le zodiaque actuel  il atteint presque un mois. Peut-être serait-il bon, par conséquent, de résumer l’histoire du Premier de l’An.
Dire qu’au cours des âges il s’est déplacé tout le long de l’année est trop simple : dans un même pays, par exemple en Grèce, des cités voisines ne trouvèrent pas ridicule d’utiliser des calendriers complètement différents.
Dans le monde occidental il faudra attendre la réforme de Jules César pour que l’année civile et l’année religieuse coïncident.
Histoire du Premier de l’an
Janus, le dieu panique à deux têtes, considéré à la fois comme le dieu des portes et comme la charnière entre le passé et le futur, dut évidemment patronner, à l’origine, le Premier de l’An, moment où la vieille année cédait la place à la nouvelle, et ce Premier de l’An devait se situer à la fin des vacances de sept jours qui suivaient la mort du roi du Chêne, c’est-à-dire vers notre 1er juillet. Puis cette date se déplaça suivant certains mouvements de populations que nous appelons “invasions ” celtiques, doriennes, etc.  qui durent ressembler aux expansions françaises en Italie et en Dalmatie sous Bonaparte. Ces populations n’étaient pas plus “ nomades ” que les Français dans leur comportement habituel. A Athènes, le Premier de l’An tombait à la nouvelle lune la plus voisine du solstice d’été  à Sparte, il s’agissait de la nouvelle lune la plus voisine de l’équinoxe d’automne et toutes les colonies de l’empire spartiate, y compris la Sicile, adoptèrent ce Premier de l’An. C’était également celui des Perses et de toute la Celtie et cela n’est pas sans jeter des lumières sur la délimitation du territoire originel de cette Celtie. Chacun de leur côté, les Achéens et les Étrusques avaient adopté l’équinoxe de printemps ‘le Premier de l’An s’était donc fixé chez eux en mars comme on peut le déduire des noms des mois de SEPTembre, OCTobre, etc., qu’ils ont légué aux Romains et que les Romains nous ont légués. Les Thébains préféraient le solstice d’hiver.
En 432 av. J.-C., pour mettre fin à ce pêle-mêle, l’astronome athénien Méton réforma le calendrier et fit commencer l’année le 16 juillet.
Les Israélites, héritiers des traditions celtiques éoliennes puis achéennes par le canal des Philistins ou Peuples de la Mer, célébraient le Nouvel An à la nouvelle lune précédant l’équinoxe de printemps. De plus, leur calendrier fut calqué sur celui des Grecs car ils continuèrent avec la Grèce le commerce que les Philistins, grecs eux-mêmes, entretenaient avec elle ; et les rois hébreux, à partir de David, eurent des mercenaires grecs dans leurs armées. A partir de Méton leur année s’aligna donc sur l’année grecque réformée : elle eut douze mois, alternativement de trente et de vingt-neuf jours. Les 3e,6e,8e,11e,14e,17e,et 19e années de chaque période de dix-neuf ans, le douzième mois était doublé, ce qui était un souvenir de l’année des treize mois-arbres.
Le système de Méton avait été conçu, en partie, pour diminuer le nombre des jours en surplus dans les calendriers précédents. Par exemple, les treize mois de vingt-huit jours du calendrier des arbres faisaient 364 jours l’année civile comportait donc un jour de plus que l’année religieuse, le 365e. Les douze mois de trente jours des Égyptiens requéraient cinq jours en plus. Il y eut des époques où l’année romaine comporta 304 puis 355 jours. Les jours en surplus, implaçables dans l’année religieuse, furent considérés comme autorisant toutes les licences puisqu’ils se trouvaient hors des périodes de tabous. Les esclaves avaient le droit de s’y conduire en maîtres. Le souvenir s’en est perpétué jusqu’au XXe  siècle en Occident, à la campagne, où la semaine entre Noël et le Premier de l’An s’appelait encore la “ Vieille Semaine ” avant la guerre de 1914 et où les domestiques des fermiers cessaient de travailler et laissaient leurs employeurs se morfondre, ignorant si le personnel demanderait à renouveler ses contrats. Cette liberté temporaire évoquait le fabuleux “ âge d’or ” gouverné par Saturne et l’on avait appelé ces jours en surplus les Saturnales. On les retrouvera dans le calendrier révolutionnaire français sous le nom de “ Sans-culottides ”.
Or les jours en surplus devaient logiquement se placer après le terme de l’année religieuse. On comprend donc qu’ils aient, eux aussi, suivi les avatars du Premier de l’An. L’actuelle tête de la Saint-Michel, qui marque la fin des récoltes dans les champs, est un souvenir des Saturnales d’automne de l’empire de Sparte  la Mi-Carême est le Souvenir des Saturnales de printemps et la Vieille Semaine, dont parle Pierre-Jakez Hélias dans son Cheval d’Orgueil est le souvenir des Saturnales d’hiver.
Le cycle de Méton avait marqué un réel progrès, mais il n’était pas d’une justesse absolue tous les 76 ans il avançait d’un jour, ce qu’officialisa tout bonnement la “ réforme ” de Calippe de Cyzique au temps d’Alexandre. Mais à Rome on n’était pas parvenu à cette solution ~ il régnait une épouvantable confusion par la faute des pontifes chargés chaque année d’établir le calendrier des têtes et des foires et qui voulaient empêcher les Nones (les 5 des mois de vingt-neuf jours et le 7 des mois de trente et un) de tomber à la date des marchés publics qui se tenaient tous les huit jours. Il en était résulté des modifications successives telles qu’en l’an 190 le 1er janvier correspondait au 29 août et en 68 au 15 octobre  Prenant conseil de l’astronome égyptien Sosigène, Jules César mit fin à ce désordre. L’année - 47 compta 445 jours pour rattraper le temps astronomique. Le peuple l’appela “l’année de confusion ”. Les années suivantes comptèrent 365 jours et les années bissextiles 366. Le jour supplémentaire fut affecté au dernier mois de l’année d’alors, c’est-à-dire à février, et il y est toujours affecté.
Les Gaulois célébraient le début de leur année le même jour que les légionnaires romains célébraient la fête de Mithra, ce qui signifie que le culte de Mithra et le culte gaulois avaient des origines communes. L’année gauloise commençait donc le 1er Pantaranos (équivalent à notre  1er Octobre - lorsqu’elle était en correspondance avec l’année solaire, ce qui était rare). Elle était en effet lunaire, avançait de près d’un mois par an et avait besoin d’une remise en place annuelle. Elle se composait de vingt-six mois de quinze jours ou, plus exactement, de treize mois de trente jours, chaque mois étant divisé en deux parties, la seconde étant affectée de l’adjectif atenoux (Pantaranos atenoux, Samonios atenoux, etc.) ; les druides indiquaient par là que certains “versants ” des mois étaient fastes et d’autres néfastes pour entreprendre des actions.
Cependant, dans chaque période faste ou néfaste se trouvait un jour au destin opposé, exactement comme dans le T’AI KI chinois, figure circulaire moitié noire et moitié blanche, il se trouve un point blanc dans la moitié noire. Il est très vraisemblable que ces deux traditions proviennent d’un fonds commun.
Le résultat obtenu par César était trop beau : l’année chrétienne commença au 1er avril. En France, les Mérovingiens firent commencer l’année le 1er  mai, jour où ils avaient l’habitude de passer leurs troupes en revue. Les Carolingiens la firent commencer à Noël, c’est-à-dire au solstice d’hiver. Les Capétiens la firent commencer à Pâques. Enfin, en 1564, Charles IX la fit commencer au 1er janvier comme l’avait décidé L’Eglise, ce qui détermina les plaisanteries le 1er avril suivant. En 1582, Grégoire XIII supprima dix jours qui s’étaient accumulés en trop. Quant à l’année liturgique, elle avait fini, de son côté, par se déplacer de Pâques au premier dimanche de l’Avent (le plus proche de la Saint André), quatre semaines avant Noël.
[1]Lorsque Robert Graves précise les correspondances de jours entre le calendrier des arbres et le calendrier actuel, par exemple lorsqu’il indique que le mois du Houx s’étendait du 8 juillet au 4 août (et ce sont ses indications que j’ai reprises ici), il ne se rend pas compte que les mois-arbres, étant lunaires, se déplaçaient obligatoirement chaque année. Exactement comme les mois druidiques gaulois. Je constate par exemple qu’en 1965 le 1er Pantaranos correspondait au 18 septembre mais qu’en 1966 il correspondait au 8 octobre. Graves s’imagine donc que le calendrier des arbres était luni-solaire, c’est-à-dire que ses repères étaient fixes. L’histoire nous prouve que l’utilisation de repères fixes et l’établissement de têtes fixes n’a pu s’effectuer qu’après le rejet de toute division lunaire. Si j’ai conservé les indications de Graves, c’est qu’elles sont commodes pour le lecteur non averti, Si commodes, du reste, qu’elles correspondent à des années où les deux calendriers, le lunaire et le solaire, ont coïncidé vraiment, c’est-à-dire où le festiaire et les travaux des champs correspondants ont coïncidé. C’est à partir de telles coïncidences qu’ont dû s’imposer certaines fêtes fixes dans les campagnes, à des dates plus ou moins approximatives, hors de tout cérémonial officiel. Ces têtes fixes furent les ancêtres des têtes fixes du Christianisme.
 Graves suppose que les cultivateurs et leur bas clergé avaient une telle expérience de la mesure du temps qui s’écoule qu’ils avaient pu mettre au point un calendrier fixe à partir des solstices repérés de façon précise. Une telle découverte aurait été Si utile que tout le monde sans exception l’aurait adoptée. Or il n’existe aucune indication que quiconque l’ait fait. C’est donc que Graves prête à nos ancêtres celtes une intelligence qu’ils n’ont pas eue.
On sait que les tribulations du Premier de l’An ne prirent pas fin avec la réforme de Grégoire XII : le 22 septembre 1792 devint en France le 1er Vendémiaire, premier jour du calendrier républicain. Par un hasard remarquable il s’agissait d’un équinoxe vrai d’automne.  
GORT désigne le Lierre.
Le mois s’étend (tout à fait théoriquement, nous le savons désormais) du 30 septembre au 27 octobre.
C’est celui pendant lequel Seth, déguisé en sanglier, tue l’Osiris du lierre. La “ Fille du Lierre ”, dernière gerbe de la moisson et symbole de la résurrection à venir, est l’adversaire du “ Gars du Houx ”, symbole de mort.
La tribu de Dan avait pour devise “ Comme un Serpent ”. Le serpent évoque la liane de lierre.
Taliésin disait du dieu en ce mois
“ Je suis un sanglier cruel ”. C’est en effet un sanglier qui tue Adonis, Osiris, etc. On a là l’indication que la Grande Déesse locale avait été assimilée à une truie. Lorsque la Grande Déesse était assimilée à une vache le roi sacré était assassiné par un de ses compagnons déguisés en taureau lorsqu’elle était assimilée à une biche l’exécuteur était déguisé en cerf. D’où l’origine des tabous sur certaines viandes ; l’origine de ces tabous n’a rien a voir avec l’hygiène ;  la Grande Déesse avait été symbolisée par l’animal le plus utile dans la région, cette utilité englobait évidemment le chapitre de la nourriture. C’est par un contresens ahurissant que l’on en vint à interdire de manger l’animal symbolisant la Grande Déesse : on lui ôtait dès lors toute utilité. Tel est le cas du porc chez les Arabes ou de la vache chez les Indiens.
La lettre phénicienne correspondant au signe du Scorpion était le ZAIN qui signifie peut-être “ dard ” même dans sa signification argotique de sexe masculin. Or le véritable mot pour désigner les sangliers des mythes évoqués signifiait “ verrats ”. Mais le mois commandé par le signe du Scorpion et le mois du Lierre n’ont que trois jours en commun ; la Balance occupe tout le reste du mois du Lierre.
La plus grande fête de Mithra se célébrait le 2 octobre. Il semble bien que  L’Eglise ait tenté, ici encore, de remplacer cette fête d’un héros solaire par celui de ses héros propres le plus apte à tenir le rôle. Il s’agit de Saint Michel (29 septembre). La fête était encore très importante à la campagne il  y a peu d’années et marquait le jour anniversaire des contrats de fermage ou de locations d’immeubles. D’ailleurs cette fête est qualifiée par l’Église de “ double de première classe ” (alors que saint Matthieu n’a droit qu’à la seconde classe). Il est évident que la fête fut originellement une fête équinoxiale et qu’elle fut légèrement déplacée par la suite, à moins que sa date ait été mal calculée. En tout cas il est très symptomatique que L’Eglise chrétienne fasse de la Saint-Michel l’exact pendant de la Saint-Gabriel dans l’autre moitié de l’année.
La religion de Mithra n’admettait pas les sacrifices humains et représentait donc une amélioration par rapport aux fêtes primitives de la fin de la moisson où l’on sacrifiait une victime humaine, fille du lierre ou gars du houx. A Jérusalem, avant l’exil, une fois la moisson terminée, le grand prêtre représentant Iahvé célébrait son mariage religieux avec la déesse Anatha (Athéna) pour assurer de bonnes récoltes l’année suivante. Leurs enfants étaient les grains de blé à venir.
 PETHBOC ou NGETAL dans les alphabets celtiques ne comportant pas de P.
PETHBOC, ou NGETAL, désigne le hièble, la boule de neige, la viorne, mais surtout, à l’origine, le Roseau sous tous ses aspects, même celui de jonc marin insigne de la royauté des pharaons, d’où les plaisanteries du prophète Isaïe sur l’Égypte qu’il compare au roseau fragile.
Le mois s‘étend du 28 octobre au 24 novembre. C’est le douzième mois. Douze symbolise donc le pouvoir établi, représenté aussi bien par le jonc pharaonique que par le chaume de roseau qui couvre une maison, c’est-à-dire qui l’achève et autorise à ce qu’on l’appelle désormais maison. Le mois inclut la veille de la Toussaint : désormais la lumière s’achemine vers son point le plus bas.
Taliésin disait du dieu en ce mois
“ J’ai été une flèche décochée dans une bataille ”.
En effet la hampe des flèches était faite avec la tige d’un roseau.
Ruis désigne le Sureau porte-malheur, celui-là auquel se serait pendu Judas Si l’on avait, du moins, laissé Judas se pendre et Si l’on n’avait pas préféré l’éventrer. A la fin du mois, le roi du Houx est mis à mort pour laisser la place au Divin Enfant représentant la Nouvelle Année et dont le sort sera d’être mis à mort à son tour au solstice d’été suivant. On pourrait en tirer comme conclusion symbolique qu’il semble normal que le nombre treize soit considéré comme un porte-malheur. Ce n’est pas certain du tout. Le fait que treize soit devenu un porte-malheur est vraisemblablement imputable à l’une des religions à douze mois qui ont succédé à la religion aux treize mois-arbres, et l’on ne peut s’empêcher, évidemment, de penser à la religion chrétienne, puisque les religions grecques et romaines intermédiaires n’ont jamais combattu, elles, les “ mystères ” des Grandes Déesses ou de Dionysos ou d’Adonis qui assuraient, de façon discrète mais quasi-officielle, la pérennité des anciens mythes. Le treize doit donc être considéré simplement comme le nombre des lunaisons au cours d’une année solaire.
Le mois du Sureau s’étend du 25 novembre au 22 décembre.
C’est donc lui qui correspondrait au Capricorne, le signe froid du jeune Harold, passionné de suicides et d’enterrements dans le roman Harold et Maud. Le travail Héraclès correspondant est la visite aux Enfers et la capture du chien Cerbère.
Taliésin disait du dieu en ce mois

“ Je suis une vague de la mer ” pour exprimer, sans doute, le perpétuel mouvement des années qui se recouvrent l’une l’autre.



[1] Guy Trévoux : Lettres, Chiffres et Dieux.
à suivre...

Publié dans Nouvelles

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